La bibliothèque de Baie-Mahault a été inaugurée officiellement vendredi avec plusieurs manifestations organisées jusqu'à samedi. Je vous ferais un article prochainement sur cette bibliothèque mais je voulais surtout vous parler d'un spectacle de marionnettes géantes : les gran bwa bwa.

 

 

Les gran bwa bwa sont des marionnettes fabriquées en papier maché et qui prennent vie grâce aux marionnettistes sanglés devant et qui peuvent manoeuvrer les bras.

 

 

Je ne sais pas combien peut peser la marionnette mais ça ne doit pas être facile à diriger !

 

Les gran bwa bwa sont accompagnées par un groupe de musique.

 

 

 

Voici une petite vidéo du défilé avant le début du conte.

 

 

 

 

Le conteur raconte l'histoire en créole donc pas toujours facile de bien comprendre.

 

 

 

Il utilise des expressions permettant de faire participer le public. On peut en entendre à la fin de la vidéo.

 

Le conteur : yé kri

Le public : yé kra

Le conteur : yé mistikri

Le public : yé mistrikra

Le conteur : est-ce que la cour dort ?

Le public : non, la cour ne dort pas !

 

En gros (si j'ai tout compris !) : c'est l'histoire d'une mère avec sa fille qui vont laver le linge à la rivière.

 

 

La mère met en garde sa fille de ne pas aller dans la forêt mais celle-ci ne l'écoute pas et se retrouve prise au piège dans la forêt. Alors la mère va trouver une femme très âgée qui connaît le remède pour ramener sa fille. Mais pour faire ce remède, la mère doit ramener une fleur très spéciale et rare. Elle va donc courir partout jusqu'à la Soufrière... Et enfin, elle trouvera la fleur jaune pour préparer la décoction !

 

 

La fille est alors libérée et les 2 femmes tombent dans les bras l'une de l'autre !!

 

 

La morale de l'histoire (que j'ai bien sûre bien fait comprendre à mes loulous) : il faut toujours bien obéir à son papa et à sa maman !!

 

Le marionnettes sont vraiment très bien faites.

 

 

J'ai beaucoup aimé cette manière de conter une histoire. Les marionnettes bougent vraiment bien et surtout la participation du public donne une ambiance vraiment joyeuse. Un très beau spectacle de rue et de tradition.

Non, ici les cigales ne chantent pas avec l'accent du midi... Elles ont un chant bien particulier qui est plus proche de la scie circulaire que du cricricricri de leurs congénères méditerranéennes. Je vous en avais déjà montré une qui s'était malencontreusement ploufée dans la piscine :

 

 

 

Et en voici une très amoureuse de notre lampe de la terrasse.

 

 

Et j'ai enfin pu en surprendre une en plein concert. Attention aux oreilles, ça peut faire mal !!

 

 

 

Je peux vous dire qu'il n'y a rien de plus agaçant quand elles se mettent à jouer la sérénade juste à l'heure de la sieste !!

Après une première tentative qui fut un échec, nous avons repris le chemin vers la Soufrière pour enfin parvenir tout en haut !

 

 

Précédemment, comme indiqué sur le plan ci-dessus, il était possible de monter en voiture jusqu'à la Savane à Mulets. Mais cette route est maintenant inaccessible suite à un séisme en 2004 qui a entraîné un éboulement. Le départ se fait donc du parking des bains jaunes.

 

Première étape (et pas des moindres) : la montée jusqu'à la Savane à Mulets par le Pas du Roy. Partie pour moi la plus difficile car énormément de marches au milieu de la forêt humide... J'avoue que c'est sur cette partie que j'en ai le plus chi** !!

 

A chaque virage, je me disais : " on y est, on y est"... Thomas disait plutôt : "J'en ai marre !!" Mais enfin, après plusieurs petites pauses, on y arrive enfin...

 

Et surtout, on se retrouve tous pour faire une photo de groupe !!

 

 

La Savane à Mulets se situent à 1142 mètres. Lorsque la route était encore praticable, on pouvait s'y garer avant d'entamer plusieurs balades en plus de la montée à la Soufrière sans subir la terrible montée par le Pas de Roy. Il est étonnant de voir ce grand parking totalement vide !!

 

 

 

 

Quelques panneaux pédagogiques permettent d'en apprendre un peu plus sur le volcan toujours en activité.

 

 

Deuxième étape : la montée à La Découverte par Le Chemin de Dames. Partie assez facile dans l'ensemble avec juste une petite montée bien raide après la Grande Faille.

 

Je vous propose quelques clichés des magnifiques points de vue car nous avons eu la chance d'avoir très souvent un ciel dégagé.

 

 

 

 

 

 

 

Au fur et à mesure de notre montée, la végétation change et on peut voir de plus en plus de Sphaigne (petite précision importante fournie par Val : "On s'en sert pour fabriquer les serviettes hygiéniques..." Voilà, c'est dit !!).

 

 

Et surtout, on sent à de nombreux endroits cette odeur caractéristique du soufre : l'oeuf pourri !! (Vous avez de la chance qu'on n'ait pas encore inventé la fonction olfactive pour les blogs !!).

 

On poursuit notre montée lentement mais sûrement...

 

 

L'éboulement Faujas :

 

 

 

 

La Grande Faille :

 

 

 

Et la dernière difficulté avant d'atteindre le sommet :

 

 

Et l'altitude + le vent, ça rafraîchit certains qui enfilent les gilets !!

 

 

On passe à côté du refuge :

 

 

Et enfin, on atteint le sommet : La Découverte à 1467 m !!

 

 

 

 

 

Enfin on arrive en vue du Gouffre Tarissan :

 

 

 

On y accède en passant par la porte d'Enfer gardée par la Guenon (du fait de la forme particulière de la roche à gauche).

 

 

 

Le Gouffre Tarissan :

 

 

 

 

 

 

Le Gouffre Dupuy :

 

 

 

 

Le cratère sud avec les cristaux de soufre :

 

 

 

 

Le volcan éjecte les gaz sous pression et le bruit est impressionnant !

 

 

 

 

 

 

Vue sur la Citerne :

 

 

 

Et encore de jolies vues !

 

 

 

 

 

 

Et un peu partout, des trous d'où s'échappent des fumerolles :

 

 

 

Avant de redescendre, tout le monde reprend des forces : un pique-nique sur un volcan, ça le fait grave !!

 

 

 

 

 

La flore est très présente et tout au long de notre rando, on a pu voir que la nature sait s'adapter à toutes les situations...

 

 

 

En redescendant, la vieille dame nous a même permis de la voir un instant découverte !!

 

 

 

En prenant notre temps (et en allant au rythme des plus petits) et en incluant le pique-nique, nous avons mis environ 5 heures.

 

Quelques jours après, j'ai encore beaucoup de mal à monter des escaliers tellement j'ai des courbatures... Manque d'entraînement mais surtout je devais aller au même rythme que Thomas qui est loin d'être mon rythme naturel. Donc, ouille ouille ouille !!

 

Une super rando avec des paysages magnifiques et si différents... Et en très bonne compagnie !!

 

Ça, c'est fait !!