• Le Bouddhisme pour les NulsNon, ma spiritualité n'est pas en train de me titiller. C'est juste par curiosité que j'ai voulu en savoir plus sur le bouddhisme. On en entend de plus en plus parler. C'est devenu "mode" d'être bouddhiste mais qui sait vraiment de quoi  il en retourne ?

    Le résumé : Simple recherche de bien-être, réflexion plus profonde sur le devenir de l'être ou quête religieuse de la sagesse et de la foi, le bouddhisme connaît toujours un succès considérable.
    Destiné à un très large public, 'Le Bouddhisme Poche pour les nuls' apporte une véritable initiation et propose un cheminement qui va de la découverte du bouddhisme jusqu'à son application quotidienne. S'adressant au néophyte comme à l'initié, ce livre permettra à chacun d'approfondir son sentiment de bien-être et de s'épanouir davantage.

    Bon, je me dis que si c'est pour les nuls, je devrais y arriver sans problème... Mais non ! J'ai eu un mal fou à le finir. Toutes ces notions, ces préceptes, ces termes étranges... Je pense qu'il faut prendre son temps pour le lire, revenir sur certaines notions. Quoiqu'il en soit, j'ai découvert une religion qui prône la tolérance, la paix... Et tout ça sans avoir à idolâtrer un dieu ou une personne. Si tout le monde était bouddhiste, c'est sûr que la vie serait bien plus facile. Mais le chemin pour y arriver n'est pas simple tant il faut changer radicalement notre vision des choses et notre façon d'agir.
    Après avoir découvert le bouddhisme, je dis bravo à ceux qui arrivent à en suivre les préceptes. Pour ma part, je pense que je ne suis pas prête !!

     


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  • Moi, Tituba sorcièreN'allez pas croire que je lise super vite !! C'est juste que j'avais un peu de retard sur le blog....

    Voilà donc plus d'un an qu'on vit aux Antilles et je n'avais toujours pas découvert la littérature locale. Alors, me voilà devant mon rayon favori à scruter les titres pour me faire une idée. Et je vois tout de suite une bonne quantité de livres de Maryse Condé. Donc, j'en déduis qu'il faut peut-être commencer par cet auteur.

    L'histoire : Fille de l'esclave Abena violée par un marin anglais à bord d'un vaisseau négrier, Tituba, née à la Barbade, est initiée aux pouvoirs surnaturels par Man Yaya, guérisseuse et faiseuse de sorts.
    Son mariage avec John Indien l'entraîne à Boston, puis au village de Salem au service du pasteur Parris. C'est dans l'atmosphère hystérique de cette petite communauté puritaine qu'a lieu le célèbre procès des sorcières de Salim en 1692. Tituba est arrêtée, oubliée dans sa prison jusqu'à l'amnistie générale qui survient deux ans plus tard. Là s'arrête l'histoire. Maryse Condé la réhabilite, l'arrache à cet oubli auquel elle avait été condamnée, et, pour finir, la ramène à son pays natal, la Barbade au temps des Nègres marrons et des premières révoltes d'esclaves.

    J'ai vraiment adoré !! Mais je ne sais pas si j'arriverais à lire des livres sur l'esclavage tellement ça me révolte de lire toutes les atrocités que certains colons ont fait subir aux esclaves. J'ai passé mon temps à me dire : "oh non", "mais c'est pas possible", "mais personne ne réagit ?"... Bref, en révolte permanente tout le long du bouquin !!! Mais je me dis aussi que pour mieux comprendre, il faut s'instruire de ce qu'il s'est vraiment passé à cette époque. Il paraît que ce sont les rois africains qui vendaient leur propre peuple, que les traversées étaient abominables, que la vie d'un esclave n'avait pas de prix... Bref, j'aimerais beaucoup en savoir un peu plus en fin de compte même si je replonge dans la révolte ! Alors, est-ce que quelqu'un pourrait me conseiller un bon livre qui reprend tout ça (sans être trop "historique", si vous voyez ce que je veux dire : je ne veux pas non plus un truc fastidieux !) ? Merci !!!

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  • Délivrez-nous du malBon, quand maman m'a parlé d'un livre de Sardou... Comment dire ? J'étais assez septique car je n'aime pas trop ses chansons et je n'aime pas trop non plus le personnage. Ah mais non, on ne parlait pas du même. Là, c'est son fils Romain !!

    L'histoire : Quercy, XIIIe siècle. Dans un village perdu, une troupe d'hommes en noir enlève un enfant. Refusant d'admettre que le petit est perdu, le prêtre du village, le père Aba, décide de se lancer à la poursuite de ses ravisseurs. Les indices qu'il glane à mesure de sa quête lui font craindre d'être devenu le jouet de la perversité de puissants seigneurs. Mais Aba n'est pas le seul à s'intéresser à l'enfant. Pendant ce temps, à Rome, Bénédict Gui se voit confier une mission spéciale : retrouver le frère de la jeune Zapetta, disparu sans laisser de traces, alors qu'il travaillait pour la très secrète Sacrée Congrégation, seule organisation catholique apte à décider qui mérite d'être canonisé et qui ne le mérite pas. Dans un Moyen Age hanté par les querelles religieuses, où le pouvoir de l'Eglise est plus fort que jamais, se noue une intrigue aux fils savamment entrelacés.

    En lisant le résumé, j'ai vu comme une certaine similitude avec "Le nom de la Rose". Parce qu'au départ, il faut que je vous avoue une chose : j'ai horreur des trucs historiques du temps longtemps, loin loin... Je fuis les films en costume !! Alors pour que je fasse exception, il faut une sacrée bonne intrique. Outre "Le nom de la Rose", je peux citer : "Le pacte des Loups", "Les frères Grimm", "Dracula" (celui de Coppola), voir "Pirates des Caraïbes"... C'est vous dire que les crinolines, les armures, les chevaliers et compagnie, bof, ça m'emballe pas. Et encore plus en bouquin. Alors dès que j'ai lu dans le résumé XIIIe siècle, gloup's !!
    En fait, on oublie presque l'époque pour se plonger dans les méandres de l'intrigue. Il y a du fantastique, des rebondissements, des trahisons... Je suis vite rentrée dans l'histoire et j'ai vraiment apprécié.

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  • L'histoire: 'Red rabbit' se déroule au début de la carrière de Jack Ryan. Andropov, chef du KGB, a décidé d'éliminer le pape. Igor Zaïtsev, obscur fonctionnaire des transmissions a des scrupules et décide de monnayer sa défection en avertissant les services occidentaux. CIA et SIS britannique vont collaborer pour réussir l'exfiltration du transfuge - un lièvre dans le jargon de la CIA. Se trouvant au Royaume-Uni, Ryan se voit donc à son corps défendant embarqué dans une mission sur le terrain...

    C'est mon papa qui m'avait amené ce livre. Un bon roman d'espionnage !! J'ai eu un peu de mal au début avec les différents personnages dans les différents pays et services... Bref, j'étais un peu perdu. En plus, comme une grosse partie de l'intrigue se déroule dans les pays de l'Est, je vous explique pas les noms avec des z des w... Imprononcables !!!
    Bon, passée cette difficulté, l'histoire est très prenante. On découvre un monde d'intrigue où le plus petit détail a son importance. Un monde de suspission, de trahison... Dur pour les nerfs !!!

    Un bon roman d'espionnage, en tout cas !!


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  • Moment terrible... La grève bloquait tout et j'arrivais à la fin de mon stock de bouquins !! Heureusement, lors de son dernier séjour ici, maman m'avait laissé un livre qu'elle n'avait pas réussi à finir. Elle n'avait pas réussi à "rentrer dedans". Bon, je ne vais pas faire la difficile puisque je n'ai pas d'autres moyens d'approvisionnement en lecture. Alors je m'attaque à "Bagdad zone rouge" par la journaliste-reporter Anne Nivat.

    L'histoire: Repartir en Irak : pourquoi, à quoi bon, comment, pour y faire quoi? À l’heure où il est quasiment établi que les journalistes ne doivent plus se rendre dans ce pays dangereux pour y risquer de se faire kidnapper et de mettre en branle la machine d’Etat pour récupérer l’otage, Anne Nivat continue à s’y rendre régulièrement, à ses risques et périls, en minimisant les risques, justement. À sa façon, elle se promène dans Bagdad, zone rouge, c’est-à-dire tout le territoire mésopotamien qui n’est pas situé dans la minuscule « zone verte » censée être un territoire moins dangereux car plus sécurisé par les forces américaines qui y tiennent leur quartier général militaire ainsi que leur ambassade dans le palais républicain de Saddam Hussein, le dictateur déchu ; elle promène son regard toujours curieux, jamais cynique, sur ces gens qui lui offrent l’hospitalité, lui font partager avec plaisir un moment de leur quotidien, tout simple, mais difficile à vivre car si loin de nos représentations occidentales sur la question. Par deux fois en 2007, elle y a passé presque deux mois habillée comme une Irakienne pour ne pas se faire repérer, habitant chez les autochtones, se déplaçant comme le font les Irakiens, pour sentir elle-même le huis-clos pesant qui s’est abattu sur la capitale, l’angoissante impression de n’avoir plus rien à faire, sinon attendre, attendre avec une patience certaine que la journée se déroule, avant qu’une autre, la même ne commence le lendemain.

    Je ne suis pas une grande fan des récits journalistiques. Autant j'aime les témoignages de gens qui ont vécus des choses inhabituelles mais j'ai énormément de mal avec les témoignages où la politique entre en compte. Malgré tout, ce livre m'a montré la complexité de la situation à Bagdad pour les gens y vivent au quotidien. Anne Nivat arrive à nous faire comprendre comment cette ville en est là maintenant et la difficulté de lui offrir un avenir... Très instructif.

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