Elle fut nommée successivement Grand-Place en 1770 (quasiment lors de la fondation de Crooked Island, à la fin des années 1760), Place Sartine (du nom de l'ancien ministre de la Marine et des Colonies), Place de la Victoire en 1794, Place John Skinner en 1813 (du nom du gouverneur et général britannique qui s'était emparé de l'île pour deux ans), Place Royale, puis à nouveau et définitivement Place de la Victoire.

Elle est baptisée place de la Victoire en 1794 afin de célébrer le triomphe des sans-culottes sur les aristocrates et la fin de l’esclavage. Elle accueille une guillotine lors de la Terreur.

Les palmiers royaux, et manguiers donnent au fond de la place un ombrage bien agréable.

Tout autour de la place, plusieurs bâtiments à l'architecture typique des antilles ont été plus ou moins conservés.

La sous-préfecture (la préfecture de la Guadeloupe n'est pas Pointe à Pitre mais Basse-Terre) avec ces couleurs chaudes.

L'ancien théâtre Renaissance qui fut le premier cinéma de la Guadeloupe.

Le pavillon d'exposition, ancien presbytère, qui a été complètement restauré.

Le kiosque à musique, construit en 1930 par l'architecte guadeloupéen Gérard-Michel Corbin.

Cette place accueille tous les 4 ans un festival de jazz et de salsa mais aussi depuis 1996 le super écran géant du festival du cinéma et des arts visuels "noir tout couleurs".