Retour en arrière... Nous sommes le 18 janvier 2008. Depuis la veille, toute la famille a débarqué en Guadeloupe pour commencer une nouvelle vie. Et voilà la vue que nous avons en sortant de notre chambre d'hôtel.


Les palmiers, la plage de sable blanc, la mer bleue et... L'îlet Gosier. Avec son phare rouge qui balise l'entrée du port de Pointe à Pitre, ses palmiers, sa plage de sable blanc, sa mer.... bleue ! Ok je l'ai déjà dit mais qu'est-ce que vous voulez, c'est ça les Antilles !! Et bien figurez-vous que nous n'y avons jamais mis les pieds, même pas un orteil !! 1 an et demi que nous sommes là, et on n'a pas encore trouvé le temps d'y aller. La honte, hein !!!

Si mes loulous revivaient la mésaventure du comte de Montmirail des Visiteurs, mais à l'envers, ça donnerait ça :
































Les charmants petits monstres font découvrir au papa leur côté obscure !! Oui, Alexis est une vraie pile électrique, bourré d'énergie qui a des moments de folie passagère où il faut qu'il fasse exploser son trop plein. Oui, Thomas n'est jamais content, pleurniche pour un rien, change d'avis comme de chemise.
Tous les deux ensembles, c'est l'angoisse. Ah ça oui, ils nous sollicite ! "Je veux ci, je veux ça" " c'est à moi, non à moi" "Il a fait ci, il a dit ça"...
Moi, je rigole doucement !! Chacun son tour... En attendant, je suis tran-qui-lle ! Pas un bruit dans la maison (à part Minouche qui miaule dès que je fais mine de me diriger vers le frigo !), pas de risque de chute dû à la multitude de jouets qui traînent partout, personne pour m'interrompre à tout moment quoi que je fasse (même dans les toilettes, c'est pour vous dire !), pas de longues négociations pour la moindre chose. Miracle, quand je téléphone, personne ne vient me parler d'un truc hyyyyyper urgent du style : où est l'épée du chevalier ? Je n'ai pas à regarder 3 fois de suite "Monstre&Cie". Je peux rester tranquille sur le matelas pneumatique sans qu'on ne me saute dessus en criant "A l'attaque de mamaaaaan !!!". Pas de sangsue qui me cherche dès que j'ai eu le malheur de changer de pièce. Et le matin, ah le matin, je peux ouvrir doucement mes yeux et aller faire mon petit pipi sans au préalable me précipiter vers la chambre de Thomas pour qu'il arrête de pleurer comme si on l'avait abandonné depuis 15 jours !!
Mère indigne moi ? OUI, mais j'assume !! (n'hésitez pas à rejoindre la communauté !!)

Nouvel essai dans le potager : la salade sucrine ! Cette salade a la particularité d'être petite mais avec les feuilles bien serrée. Son nom vient du fait qu'elle est un peu sucrée. "Petite salade romaine en forme de rosette aux feuilles ondulées, serrées, très charnues et bien vertes, résistant de fait assez bien en terre plutôt sèche" et je vous confirme, elle résiste bien. Jusqu'à maintenant, nous n'avons pas beaucoup de pluies alors il faut arroser (voir même remplir la piscine qui se vide à grande vitesse !!).

Mais pour accueillir mes plants de salade, il a fallu plusieurs brouettées de terre (celle qu'on avait déjà brouettée pour le deck) et essayer un nouvel emplacement. Et celui-ci s'avère particulièrement fertile car tous nos essais y poussent à grande vitesse (petit détail pour papy : c'est derrière l'arbre du voyageur le long de la cloture !).


















En peu de temps, toutes nos salades ont poussé, poussé... Et maintenant, je suis en train de devenir... Lapinou. Bin oui, faut bien les manger !!

Le thème de la semaine chez Dana : Le marron. Et plus que la couleur, cela m'a fait tout de suite penser aux nègres marrons.

Qu'est-ce qu'un nègre marron ?

« On appelle marron l'esclave qui s'enfuit. Aucun auteur, à notre connaissance du moins, n'a donné l'origine, ni l'étymologie de ce terme. Il nous vient, sans doute à nous, des Espagnols, qui appelaient cimarron le nègre fugitif.
Ils appliquaient primitivement ce terme aux animaux qui, de domestiques, devenaient sauvages, lorsqu'un accident quelconque les éloignaient du milieu des hommes, et c'est pour cela sans doute qu'ils l'ont étendu jusqu'à leurs nègres. Puisque l'on dit cochon marron, pourquoi ne pas dire nègre marron ?
Il y eut des marrons dès qu'il y eut des esclaves. (...) »
Victor Schoelcher : Des Colonies... pp. 101-102.



Les nègres marrons sont donc des esclaves originaires d'Afrique qui, refusant de vivre dans les conditions dures et cruelles de l'esclavage, choisirent de s'enfuir et de se réfugier dans les montagnes. Ils y créaient des communautés libres en reprenant les coutumes du pays quitté. Ils retrouvaient leur liberté mais à quel prix... Les conditions de vie étaient difficiles, ils étaient traqués comme des animaux. Et terrible était la sanction si par malheur, ils se faisaient reprendre.

La mulatresse solitude

Même si elle a réellement existé, l'histoire qui l'entoure est plus du domaine de la légende. Elle est née vers 1772, d'un viol que sa mère a subit d'un marin sur le bateau qui l'emmenait en Guadeloupe. Elle vécue les huit premières années de sa vie avec sa mère, qui s'était enfuie de sa plantation. A son adolescence, elle choisit de lutter contre l'esclavage, devient nègre marron et prend le nom de Solitude. A la tête d'une troupe de nègres marrons, elle se bat mais elle est vaincue et arrêtée.
Après son arrestation, elle est condamné à mort. Le lendemain de son accouchement, le 29 novembre 1802, elle fut exécutée.


De nombreux livres, des films retracent l'histoire des nègres marrons pour ceux qui veulent en savoir plus sur cette époque.

L'histoire : Un après-midi d'août 1889, Oscar Wilde découvre le cadavre d'un adolescent, Billy Wood, dans une petite maison du centre de Londres. Celui-ci a été égorgé et déposé, nu, dans un cercle de bougies. L'écrivain est d'autant plus choqué par ce qui ressemble à un meurtre rituel, qu'il connaissait bien Billy, un jeune et prometteur acteur. Plutôt que d'informer immédiatement la police, Wilde décide de faire part de sa découverte à deux amis, le poète Robert Sherard et Arthur Conan Doyle. Mais à leur retour sur les lieux du crime, le cadavre a disparu et rien, si ce n'est de minuscules gouttes de sang sur les murs, n'indique qu'un meurtre a été commis. Wilde décide alors de mener son enquête lui-même.

On se croirait presque dans un roman d'Arthur Conan Doyle avec son célèbre détective Sherlock Holmes. Il en est d'ailleurs beaucoup question dans ce roman. On y découvre surtout la personnalité d'Oscar Wilde avec ses traits d'esprit, son côté dandy. On aborde aussi le thème de l'homosexualité à l'époque victorienne.
La fin est digne de Sherlock Holmes !! On croit savoir mais on est toujours surpris par le dénouement de l'intrigue !!